C’est ton héritage, mon enfant, il va falloir faire avec, ou plutôt sans …
Moment de beauté et de douceur à partager …
En tant que premier lieu d’éducation, la famille est au centre des deux philosophies qui traversent l’histoire des hommes. Elle soumet l’enfant à une double injonction qui relève à la fois de la liberté et du déterminisme. D’une part, l’éducation transmise comprend un message d’émancipation («Sois différent de nous», «Sois mieux que nous») ; d’autre part, la pédagogie des familles transmet à l’enfant un modèle à reproduire (« Sois comme nous », « respecte nos valeurs »).
Paradoxalement, ces deux conditions de l’éducation ont tendance à se renforcer au cours du temps. Sur plusieurs générations, les familles accentuent l’effet des ruptures, mais elles garantissent par ailleurs la transmission d’un héritage socioculturel.
Entre la liberté et le déterminisme, l’histoire des générations semble parcourir deux chemins : d’une part, celui des ruptures ou des changements que traverse la société contemporaine et, d’autre part, celui des continuités ou de la reproduction socioculturelle. Ces chemins sont-ils mutuellement exclusifs ?
En d’autres mots, s’agit-il de choisir entre la rupture et la continuité ? Ou bien, ces chemins coexistent-ils parallèlement ?
En d’autres termes, y aurait-il des générations porteuses de ruptures et d’autres soutenues par une continuité intergénérationnelle ? Ou encore, ces chemins se croisent-ils indéfiniment ?
Autrement dit, y aurait-il, en alternance, des cycles de changement et de continuité entre les générations ?
Réponses dans cet article passionnant et exhaustif :
L’héritage de la transmission de Willy Lahaye, Huguette Desmet et Jean-Pierre Pourtois. Dans La revue internationale de l’éducation familiale 2007/2 (n° 22), pages 43 à 66.
Une belle reflexion accompagnee d un beau texte de Benjamin Biolay . Une belle decouverte. Merci Nathalie