#Episode 16 podcast avec Muriel Simeon

Suite de la série de podcasts que j’ai initiée avec Mitrane Couppa, et un fil conducteur pouvant être décrit ainsi : découvrir des histoires singulières, des parcours de vie et des conquêtes. Conquête d’indépendance, de liberté, d’identité.

Avec une question fondamentale : comment changer, se transformer, évoluer et / ou s’accepter en restant fidèle à soi (ses valeurs, son héritage, ses loyautés) ?

Retrouver la série complète ici.

Je vous recommande l’ouvrage que Muriel Simeon vient de publier sur un sujet qui nous concerne tous, la vieillesse et le grand âge, intitulé La vie trépidante de Marguerite, aux éditions Les Trois Colonnes : Muriel sait l’aborder avec un humour décapant, dans une fiction délicate qui permet de prendre de la distance, tout en s’attachant aux personnages. Dans cette conversation, elle nous emmène vers d’autres rivages, comme l’amitié féminine, l’amour, sa construction de femme, ainsi que la question du genre, sur lequel Muriel nous partage son histoire personnelle et son analyse sociologique.

Pourquoi devient-on qui l’on est ?

Arbre de vie, une installation de l’artiste Joana Vasconcelos dans la chapelle royale de Vincennes

Toujours dans ma quête de connaissances sur la notion d’identité, je suis heureuse de partager avec vous les réflexions de Gérald Bronner, sociologue des croyances, Professeur à la Sorbonne, auteur de l’essai Les origines, pourquoi devient-on qui l’on est ?, aux Editions Les grands mots Autrement, 2023. Il vient apporter un éclairage qui complète ceux de Vincent de Gaulejac, Chantal Jaquet, André Comte-Sponville, Boris Cyrulnik... dont j’ai déjà tiré quelques enseignements sur mon site dans des articles portant notamment sur la mobilité sociale et les transclasses.

Voyage à travers les fictions de nous-mêmes

Le postulat de Gérald Bronner m’a intriguée : “la personnalité est déterminée par quelques traumatismes initiaux – et souvent lovés dans l’histoire familiale – qu’il nous est devenu aussi naturel que l’air que nous respirons. Il nous est difficile de trouver une fiction contemporaine où les tourments des personnages ne sont pas renvoyés en dernière instance aux traumas de l’enfance.” Il ne met pas en doute l’importance du passé, notamment de l’histoire familiale, dans la construction de l’identité, mais il en appelle à la vigilance : ” attention à ces récits qui sont devenus envahissants et sont un peu trop commodes. Ceux-ci peuvent même conduire au dolorisme, c’est-à-dire une conception qui exalte la douleur et confère, par voie de conséquence, une valeur morale supérieure à celui qui souffre.”

Il complète : “le passé nous sert aussi souvent à nous exonérer de beaucoup de nos responsabilités. Ce schéma narratif favorise ce que les psychologues ont nommé le biais d’autocomplaisance, c’est-à-dire la tendance de notre esprit à attribuer nos succès à nos qualités et nos défaites à la malveillance des autres”, ou à des facteurs exogènes.

“Les transclasses occupent une position particulière et passionnante parce que, nomades sociaux, ils sont en droit de se demander : Pourquoi mon parcours m’a-t-il mené là où je suis ? Lorsqu’ils s’expriment publiquement, ils manifestent souvent une forme de dolorisme qui interroge. Dans certains cas, ils renient leur milieu d’origine ; dans d’autres, ils craignent de l’avoir trahi et, très souvent, ils expriment un sentiment de honte”.

Chantal Jaquet lui répond dans Télérama (n° 3812, 01/02/2023) : “Cette critique, qui témoigne d’un refus d’enfermement des transclasses dans une figure de honte, peut être salutaire. Mais l’accusation de dolorisme comporte toutefois un jugement de valeur qui peut apparaître comme une tentative de moralisation et de censure préjudiciable à l’expression de la parole et à son pouvoir de libération cathartique. L’affect de honte n’est pas honteux, et il faut du courage pour oser parler, passer de la honte tue à la honte sue et vue”.

J’ai été très marquée par les récits d’Annie Ernaux ou Edouard Louis, les travaux sur la honte sociale, et ce point de vue dissonant de Gérald Bronner vient bousculer mes convictions. Je vous conseille son livre, très complet sur la recherche de nos origines : sur quelles narrations se bâtissent-elles ? Quels sont les biais qui peuvent entraver la perception de notre histoire personnelle ?

Et il nuance, ce à quoi je suis sensible, le débat autour de la construction de l’identité : “On pourrait croire résoudre l’énigme en affirmant que ce que nous appelons notre personnalité est simplement la figure émergente des nombreuses déterminations (biologiques, socialisantes par la famille, par les pairs …) qui l’ont forgée. Immédiatement, pourtant, viendrait l’impression que les injonctions qui s’exercent sur nous sont souvent contradictoires et qu’il faut bien que quelque chose en nous arbitre entre les chemins qu’elles nous enjoignent de prendre. Il demeure un mystère insoluble dans la question Pourquoi je suis qui je suis ? Et c’est à cet insoluble que puisent tous nos récits. C’est lui qui autorise leur prolifération. Nous fantasmons nos origines, nous exagérons certains traits : en un mot, nous nous donnons tous des mythes fondateurs”. Il corrobore par là-même la notion de “roman familial” chère à Eugène Enriquez et Vincent de Gaulejac.

Tisser les fils narratifs

Ce que je retiens aussi des propos de Gérald Bronner, c’est l’importance trop souvent négligée de l’influence des pairs, amis, enseignants … ou de rencontres inattendues, qui jouent un rôle marquant dans une trajectoire de vie, parfois aussi marquant que l’influence parentale, notamment parce qu’ils constituent d’autres modèles auxquels s’identifier. Cela rejoint d’ailleurs l’une des questions que je pose avec l’arbre de vie sur les personnes ressources sur lesquelles s’appuyer.

Et ce qui m’a émue enfin, c’est son allusion à la dignité : dignité de ses origines, qu’il ne renie pas, valeur de dignité dont il a hérité, dignité intellectuelle, dans ses travaux sociologiques. Il conclut son ouvrage ainsi : “Tenter de rester disponible à la complexité du monde est le plus bel hommage que je puisse rendre à l’héritage de mes origines”.

Monologue contre l’identité : “Il n’y a pas de Ajar”

Très belle exposition Pastels au musée d’Orsay avril 2023

J’aimerais m’attarder sur ce court essai de Delphine Horvilleur au sujet de Romain Gary, point commun avec Nancy Houston, que je cite régulièrement sur mon site. Romain Gary (déjà pseudo de Roman Kacew), avec cet autre pseudo Emile Ajar, publie ainsi incognito, et devient lauréat de deux Prix Goncourt, sous deux noms différents, alors que le règlement l’interdit : Les racines du ciel en 1956 et La vie devant soi en 1975. Au-delà de ce canular, cette double identité, enjeu de reconnaissance et de renaissance, fut-elle un piège ?

Les passionnés de Romain Gary auraient en eux une profonde mélancolie, très exactement proportionnelle à leur passion de vivre : “une volonté farouche de redonner à la vie la puissance des promesses qu’elle a faites un jour, et qu’elle peine à tenir” (page 12). “L’oeuvre de Gary/Ajar est le livre de chevet des gens qui ne sont pas prêts à se résoudre ni au rétrécissement de l’existence, ni à celui du langage, mais qui croient qu’il est donné de réinventer l’un comme l’autre”.

Delphine Horvilleur nous propose avec Il n’y a pas de Ajar (Editions Grasset, 2022), une réflexion sur l’obsession identitaire mortifère de notre temps et je suis tentée de lui donner la parole, dans un souci d’honnêteté intellectuelle, moi qui m’interroge sur la notion d’identité depuis longtemps. Sa voix apporte une richesse précieuse au débat, je vous en laisse juge à la lecture de cet article.

“Autour de nous – tendez l’oreille – hurlent de toute part des voix qui affirment que pour être authentiques, il faudrait être entièrement définis par notre naissance, notre sexe, notre couleur de peau ou notre religion (page 15). Cette identité transmise par des générations passées nous empêcherait d’être autre chose que ce que notre naissance a dit de nous. Je pense encore et toujours à Romain Gary, et à tout ce que son oeuvre a tenté de torpiller, en choisissant constamment de dire qu’il est permis et salutaire de ne pas se laisser définir par son nom ou sa naissance. Permis et salutaire de se glisser dans la peau d’un autre qui n’a rien à voir avec nous. Permis et salutaire de juger un homme pour ce qu’il fait et non pour ce dont il hérite. D’exiger pour l’autre une égalité, non pas parce qu’il est comme nous, mais précisément parce qu’il n’est pas comme nous, et que son étrangeté nous oblige (page 18). Nous sommes pour toujours les enfants de nos parents, des mondes qu’ils ont construits et des univers détruits qu’ils ont pleuré, des deuils qu’ils ont eu à faire et des espoirs qu’ils ont placés dans les noms qu’ils nous ont donnés. Mais nous sommes aussi, et pour toujours, les enfants des livres que nous avons lus, les fils et les filles des textes qui nous ont construits, de leurs mots et de leurs silences” (page 31).

Je vous invite à lire ce monologue d’un homme étrange qui se dit le fils d’Emile Ajar, hommage à nos filiations littéraires. C’est le message d’un homme qui sait combien les fictions nous façonnent, ce que j’ai déjà eu l’occasion de partager sur ce site au travers des histoires de vie notamment.

Je souscris tellement à ses derniers propos sur les textes qui m’ont façonnée : je pense notamment, sans exhaustivité ou chronologie aucune à des auteurs ou autrices qui ont compté pour moi, comme en premier lieu Nancy Houston, mais aussi Hannah Arendt, Robert et Elisabeth Badinter, Primo Levi, Marguerite Duras, Robert Anthelme, Jorge Semprun, Ernest Hemingway, Julie Otsuka, Abnousse Shalmani, Emmanuel Carrère, Jim Harrison, Andreï Makine, Amine Maalouf, Carson McCullers, Tobie Nathan, Boris Cyrulnik, Philippe Sands, Joseph Boyden, Delphine de Vigan, Alice Ferney, Javier Cercas, Sofi Oksanen, Tahar Ben Jelloun, Camille Kouchner, Vanessa Springora, Margaret Atwood …

Constance Debré, autrice d’Offenses, son dernier livre paru aux Editions Flammarion, 2023, ne répond pas autre chose à la question de Nathalie Crom dans Télérama (n°3811 du 25 janvier 2023) : “se définir en tant que ceci ou cela n’est vraiment pas mon approche des choses. Parce que ce n’est pas ce qu’il y a de plus vrai dans la réalité de l’expérience humaine. Parce que l’obsession de l’identité est un oubli de l’autre. Je ne dis pas que l’on est tous pareils, et encore moins tous égaux, mais si on peut se parler, si on peut écrire des livres et être lu, si on peut essayer de faire société, c’est qu’il existe quelque chose de commun et d’universel. Ce truc universel, c’est un mélange de sentiments de solitude, de douleur, de violence, d’amour … bien plus passionnant que les identités. C’est quoi pour vous la vie ? C’est une question que j’adore !”

En conclusion, je me sens proche de cette maxime de Jean-Paul Sartre que j’ai reprise dans ma brochure de présentation : “La liberté de l’individu est ce qu’il fait de ce que l’on a fait de lui”. L’idée de liberté et de bricolage identitaire me séduit et ouvre un champ à chacun et chacune d’entre nous dans sa construction et son développement tout au long de la vie, rien n’est figé, tout peut évoluer.

L’humour est une affirmation de supériorité de l’homme sur ce qui lui arrive” Romain Gary

Etonnante coïncidence, avec dans ce documentaire intitulé Les identités de Mona Ozouf, l’historienne et philosophe nous donne sa définition de l’identité, sur la ligne de crête, entre fidélité, déterminisme, héritage d’une part et liberté, émancipation, affranchissement d’autre part. A écouter à partir de 38mn58, extraits : “Selon les contextes, on est tenté par l’une ou l’autre des approches, et c’est mon cas. Je n’ai cessé d’osciller entre les deux. Nous sommes tous faits d’appartenances multiples, qui commencent dès la carte d’identité, mais sont liées aussi à des opinions, rencontres, amitiés, à notre histoire en somme … que l’on ne peut réduire à une identité essentialisée. Au cours d’une vie, nous procédons constamment à des arbitrages entre des fidélités contradictoires. C’est la liberté qui nous reste, jouer entre nos appartenances. Nous pouvons les composer. C’est pourquoi j’ai appelé mon livre Composition française. Bref, cette identité que j’ai cherché à enfermer dans une définition est introuvable. Il y a toujours quelque chose de violent dans la définition de l’identité. Au lieu de nous demander sans arrêt qui nous sommes, demandons-nous plutôt qui est l’autre. L’identité est réflexive, elle se nourrit de la mémoire et de la conscience de soi.”

#Episode 15 podcast avec Véronique Le Mouël

Suite de la série de podcasts que j’ai initiée avec Mitrane Couppa, et un fil conducteur pouvant être décrit ainsi : découvrir des histoires singulières, des parcours de vie et des conquêtes. Conquête d’indépendance, de liberté, d’identité.

Avec une question fondamentale : comment changer, se transformer, évoluer et / ou s’accepter en restant fidèle à soi (ses valeurs, son héritage, ses loyautés) ?

Retrouver la série complète ici.

Rencontre avec Véronique Le Mouël, artiste, à l’origine de l’association Oeuvre participative, à laquelle je vous recommande vivement d’adhérer pour soutenir son action ! Véronique enchante notre paysage urbain avec ses propositions d’art participatif. L’art participatif tel que le définit Véronique : “prendre part”. Artiste vivant pleinement dans son époque, elle reconnaît avec une sensibilité qui me touche avoir exaucé ses rêves d’enfant. Sa forêt des messages, mêlant écriture et forme plastique, permet aux citoyens acteurs d’une oeuvre collective dans l’espace public de s’exprimer d’une manière poétique et créative. Belle leçon de vie que nous offre Véronique.

Le mentoring ou mentorat, une autre forme d’accompagnement

Hommage à Claude Monnet, dans une très belle exposition à la Fondation LVMH

J’ai la chance d’avoir participé à la création d’un dispositif de mentoring et d’être mentor depuis plusieurs années pour le réseau des Essenti’elles de BPCE, et plus récemment pour Anggels, qui met en relation créateurs ou créatrices d’entreprise et mentors qui donnent de leur temps pour les accompagner dans leur montage de projet, jusqu’aux premiers clients.

Dans un précédent article, j’avais expliqué comment j’accompagnais les créateurs et créatrices d’entreprise, à travers le coaching individuel, les ateliers collectifs pour être en capacité de pitcher avec authenticité et efficacité, la démarche spécifique Shynlei, le co-développement que j’ai développé ces dernières années, y compris pour des intrapreneurs, et j’y ajoute le mentoring qui complète la panoplie des formes d’accompagnement possibles.

Catherine Thibaux, qui a accepté de répondre à mes questions sur son parcours et son expertise en matière de mentoring dans ce podcast a publié un ouvrage qui fait référence sur le sujet, à la fois pour les institutions et entreprises qui veulent mettre en place un dispositif, et également pour les mentors et les mentorés qui se demandent si le mentoring est fait pour eux : Les clefs d’un mentoring réussi pour progresser dans sa vie professionnelle, aux éditions Studyrama Pro, que je vous recommande vivement.

Voici la définition qu’en donne Catherine : “Le mentoring est une relation d’aide, sur la base du volontariat, entre deux personnes qui n’ont pas de lien hiérarchique ni fonctionnel, et dont l’une est plus expérimentée. Cette relation d’aide repose sur des rencontres régulières pendant une certaine durée (en général un rendez-vous par mois pendant six mois à un an), au cours desquelles le plus junior, appelé mentoré, apporte sujets et questions dans le but de bénéficier gratuitement et confidentiellement de l’expérience professionnelle et personnelle du plus senior, appelé mentor”.

“En entreprise, il est proposé à des collaborateurs de middle management, dits à potentiels, susceptibles d’évoluer au sein de l’organisation. Le mentoring est considéré comme un moyen, parmi d’autres (formation, coaching, réseaux de pairs), mis à disposition du collaborateur pour comprendre l’entreprise, ses codes implicites, lever des freins éventuels et favoriser sa progression.”

Le mentoring a de plus en plus de succès dans les entreprises ou institutions : il est proposé par les réseaux mixité pour favoriser la carrière des femmes par exemple, par les RH pour permettre aux jeunes arrivé.es de s’intégrer plus vite ou aux futurs dirigeants d’évoluer dans des viviers, ou pour renforcer les compétences digitales des seniors grâce aux juniors dans un système de mentoring croisé.

Etre mentor m’apprend beaucoup, je fais de belles rencontres, et je grandis avec mes mentorées. Elles ont des objectifs variés : changer de métier ou de classification, anticiper une réorganisation interne, réussir une mobilité interne ou externe … Leurs objectifs évoluent parfois au fil de nos rencontres, avec un objectif de séance défini en amont selon leurs besoins. Elles s’approprient le dispositif, en étant actrices de son organisation : pas de contrainte, mais une chance pour sa carrière dont chacune tire profit comme elle le souhaite.

L’identification des “paires” mentor/mentorée n’est pas due au hasard : le choix des mentorées en fonction de mon profil entre en résonance avec leur propre problématique, et c’est la magie de l’accompagnement.

La relation de mentorat est non conventionnelle nous rappelle Catherine dans son ouvrage (la fonction importe moins que la volonté d’entraide), libre (le mentor et son mentoré sont eux-mêmes et échangent sur un plan d’égalité avec authenticité ; les sujets abordés sont définis librement également), gratuite (c’est un cadeau, avec don et contre-don), sans obligation de résultat, donc sans pression, dans un espace où chacun peut s’exprimer et se poser en toute sécurité, pour prendre le temps de la réflexion sur son évolution professionnelle.

Voici pour exemple les témoignages récents de deux mentorées que j’ai accompagnées :

Emilie : “Mes objectifs initiaux ont évolué vers une réflexion sur mon positionnement dans la nouvelle organisation de mon entreprise actuelle. Cet accompagnement m’a permis de me poser les bonnes questions sur mon métier, mes compétences, ce qui me motive, ce qui me déplait, ce pour quoi je suis douée. Prendre le temps de réfléchir à tout ça m’a fait du bien et m’a rassurée sur le fait que, quoi qu’il arrive, dans mon entreprise ou ailleurs, j’ai les capacités pour y arriver. Il m’a aussi permis de structurer mes réflexions et a rendu les choses plus faciles à aborder. Je n’aurais pas été aussi loin toute seule et j’aurais eu tendance à m’éparpiller. Je me suis sentie en confiance et comprise et j’ai pu progresser.”

Delphine : “Mon objectif initial était d’évoluer vers des fonctions managériales dans mon domaine d’activité ou dans un autre domaine, dans mon entité ou au sein du groupe dans lequel je travaille. Au final, le mentoring a abouti à une mobilité interne dans un autre métier et sans responsabilités managériales. Grâce à un travail d’introspection réalisé sous ta supervision, j’ai fait le point sur mes qualités et compétences et les forces/faiblesses pour devenir manager. Ce qui m’a semblé confortable : ton écoute, la facilité de nos échanges, ton soutien, ta disponibilité en général et notamment pour échanger rapidement sur la préparation des RDV RH, tes conseils en matière de formation, ta relecture de mon CV et des lettres de motivation. Ce qui m’a manqué : les rendez-vous en présentiel, du fait de la crise sanitaire.”

Avec Anggels, j’ai la chance d’accompagner Lovisa depuis plus d’un an, qui est en phase de création d’entreprise. Voici le témoignage qu’elle a bien voulu nous livrer, et je l’en remercie vivement :

“Après vingt ans de carrière dans la construction et l’aménagement de bureaux, j’ai décidé de faire une reconversion professionnelle et de devenir coach et diététicienne. Dans ce changement à 180°, Nathalie m’a accompagnée, d’abord pour clarifier mes idées afin de définir mon nouveau projet professionnel dans ses grandes lignes, puis pour affiner au fur et à mesure sa mise en œuvre. De plus, je me lançais sur un marché que je ne connaissais pas au départ. Le mentorat par Nathalie m’a permis de profiter de son expertise dans le domaine du marketing et de la communication pour bien définir ma cible et pour savoir comment l’adresser.

Lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, et en particulier le solo-entrepreneuriat, il me semble essentiel de s’entourer de personnes bienveillantes pour ne pas rester seule au risque de se décourager face à la complexité du projet. Le mentorat comme accompagnement permet en plus de bénéficier des compétences et de l’expérience du mentor pour accélérer l’avancement du projet et d’éviter de prendre des mauvaises directions. 

Je viens tout juste de lancer la phase opérationnelle de mon activité. La poursuite du mentorat me permet de continuer d’échanger avec Nathalie qui offre des moments de prise de recul pour maintenir le cap.”

La fabrique des récits : mémoire individuelle et collective, suite

Très belle découverte des oeuvres de Sally Gabori à la Fondation Cartier pour l’art contemporain

En complément d’un article que j’ai mis à jour récemment, “Mémoire individuelle, mémoire collective”, voici les quelques citations que j’ai tirées d’ouvrages de Boris Cyrulnik qui reste ma référence pour les notions d’identité, de résilience et de mémoire. Je continue à tracer mon sillon sur ces notions, au fil de mes découvertes. Au plaisir d’échanger avec mes lecteurs/lectrices, n’hésitez pas à laisser vos commentaires en bas de l’article.

Boris Cyrulnik, dans Des âmes et des saisons ; Psycho-écologie, Odile Jacob, 2021 que je recommande : “Le sens qu’on attribue aux événements vient de la structure du contexte autant que de l’histoire. Ce qui revient à dire que le regard que l’on porte sur notre passé dépend des récits que notre culture compose.” “C’est à la lumière du présent qu’on éclaire le passé. Dans nos récits individuels, quand on se sent bien, notre mémoire va intentionnellement chercher dans le passé les faits qui pourraient expliquer notre bien-être. Et quand on se sent mal, notre mémoire va chercher d’autres faits, tout aussi réels, pour expliquer notre mal-être. Les récits sont opposés et pourtant ne sont pas des mensonges, puisqu’on a sélectionné et interprété différemment des segments de réalité”. (page 32)

“Il y a donc une mémoire individuelle tracée dans la matière cérébrale par les pressions du milieu, et il y a aussi une mémoire hyperconsciente, une histoire de soi que l’on croit intime alors qu’elle provient des mots issus de nos relations. Est-ce à dire qu’une grande partie de nos souvenirs intimes sont imprégnés en nous par les récits collectifs ? Pour voir le monde et le comprendre, nous le réduisons à quelques informations mises en lumière par les récits qui nous entourent. (page 36)

“Nous croyons raisonner raisonner par nous-mêmes, alors que nous ne faisons qu’incorporer dans notre mémoire les récitations du groupe, ses croyances et ses préjugés. Les histoires partagées, les opinions acquises en toute inconscience créent un sentiment d’appartenance auquel on adhère avec bonheur puisqu’il nous solidarise.” (page 57)

“L’écologie verbale : un ensemble de récits familiaux et culturels qui structurent un environnement invisible et déclenchent d’intenses sentiments”. (page 94)

“La parole agit aussi sur notre mémoire et peut modifier la représentation de notre passé. Le récit de soi n’est pas le retour du passé, c’est la représentation du passé à partir d’aujourd’hui. La mémoire évolue, comme toute mémoire saine, parce que l’existence a ajouté d’autres expériences de vie qui ont modifié la représentation du passé.” (page 287)

“C’est bien l’élaboration mentale, l’effort d’agencer les représentations pour comprendre un événement et en faire un récit, le lent travail de l’esprit qui entraînent le sujet à ressentir les choses différemment”. (page 290)

Et pour approfondir : Mémoire et traumatisme : l’individu et la fabrique des grands récits. Boris Cyrulnik, entretien avec Denis Peschanski. Ina Editions, 2012.

Série de podcats “A voix nue” sur France culture : “Les mots font saigner la mémoire

Nos intelligences préférées

J’ai découvert récemment le Jeu des intelligences (1), intéressant en coaching pour aider à se présenter par exemple, en mettant en avant ses capacités et ressources, ou pour régler des problèmes relationnels au sein d’une équipe, ou pour prendre des décisions. Il s’agit d’un Phototexte, un ensemble d’images qui illustrent les compétences associées à chacune des neuf intelligences dont nous disposons :

  • Intelligence naturaliste (comprendre l’environnement dans lequel l’humain évolue)
  • Intelligence linguistique (capacité à comprendre et utiliser les mots et les nuances de sens)
  • Intelligence visuo-spatiale (capacité à trouver son chemin dans un environnement donné et à établir des relations entre les objets dans l’espace)
  • Intelligence interpersonnelle (aptitude à discerner l’humeur, le tempérament, la motivation et le désir des autres personnes et à y répondre correctement)
  • Intelligence existentielle (celle des penseurs et des philosophes ; elle permet d’appréhender les questionnements sur les événements de la vie, l’origine et le sens des choses, les valeurs éthiques et le sens de la justice)
  • Intelligence logico-mathématique (capacité de logique, d’analyse, d’observation ainsi que celle de résoudre les problèmes)
  • Intelligence musicale (facilité à mémoriser des mélodies, harmoniser des sons et à reconnaître les rythmes)
  • Intelligence intrapsychique (chez les personnes qui aiment apprendre, s’améliorer, qui savent se remettre en question et faire preuve d’autocritique)
  • Intelligence corporelle (faculté d’apprendre et de penser à partir de toutes les perceptions de son corps)

Les auteurs du jeu se sont notamment inspirés d’Howard Gardner et de ses travaux sur les intelligences multiples.

Frames of mind, l’ouvrage qui rendit Howard Gardner célèbre en 1983, est un manifeste contre la tyrannie du QI. Gardner y démontre qu’il n’existe pas une forme unique, monolithique d’intelligence dont dépend la réussite dans la vie, mais plutôt un large éventail d’intelligences, que l’on peut ranger dans sept catégories principales :

  • l’agilité verbale
  • l’agilité logico-mathématique
  • la maîtrise de l’espace
  • le génie kinesthésique
  • le talent musical
  • le talent interpersonnel
  • la capacité intrapsychique

L’intelligence interpersonnelle est subdivisée en quatre capacités : celle de diriger, celle d’entretenir des relations et de conserver des amis, celle de résoudre les conflits, celle pour analyser les rapports sociaux.

Selon Daniel Goleman, auteur de L’intelligence émotionnelle, dont je vous recommande la lecture, “l’intelligence émotionnelle recouvre l’empathie, l’aptitude à se motiver ou à persévérer dans l’adversité, à maîtriser ses pulsions et à attendre avec patience la satisfaction de ses désirs, la capacité de conserver une humeur égale et de ne pas se laisser dominer par le chagrin au point de ne plus pouvoir penser, la capacité d’espérer.” (page 64)

Les études qui se sont multipliées ces dernières années sur l’intelligence émotionnelle laissent à penser qu’elle contribue au moins autant si ce n’est plus à la réussite et au bonheur des individus que le QI qui ne représenterait que 20 % des facteurs de réussite dans une vie.

L’injonction de Socrate “connais toi toi-même” renvoie à cette clé de voute de l’intelligence émotionnelle nous explique Daniel Goleman : “il faut être conscient de ses propres sentiments au fur et à mesure de leur apparition. On pourrait penser que nos sentiments parlent d’eux-mêmes, mais nous gardons tous en mémoire des épisodes où nous n’avons pas fait attention à nos sentiments réels, ou nous y avons fait attention, mais trop tard. Je parle de conscience de soi pour désigner cette attention permanente à son état intérieur. Dans cette conscience réflexive, l’esprit observe et étudie l’expérience elle-même, y compris les émotions. L’empathie repose sur la conscience de soi ; plus nous sommes sensibles à nos propres émotions, mieux nous réussissons à déchiffrer celles des autres”.

Elodie Bergerault, avec laquelle j’ai conçu deux ateliers, l’un sur le leadership, l’autre sur l’incertitude, m’a recommandé ce test sur l’intelligence émotionnelle : le consulter ICI. Merci Elodie pour ta recommandation !

(1) Le jeu des intelligences a été créé par Manuel de Sousa, Gilles Dufour et Arnaud Constancias, “Souriez vous jouez“, Editions “Souriez vous managez”.

(re)Trouver ses forces avec l’arbre de vie

J’ai eu la grande chance de rencontrer et d’être formée à l’arbre de vie par Dina Scherrer, présidente de la Fédération francophone des pratiques narratives. Cela faisait des années que je pensais les histoires de vie en sociologie clinique – auxquelles j’ai été certifiée – très proches des pratiques narratives. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité aller y voir de plus près avec Dina Scherrer, qui m’a confortée dans cette intuition.

Histoires de vie et pratiques narratives partent du principe que chaque individu n’est pas réduit à son histoire, mais est multi-histoires ; Qu’être le produit d’une histoire héritée est compatible avec le fait de devenir “sujet” et auteur / autrice de sa vie par un “bricolage” identitaire unique, savant mélange de déterminisme et de choix personnels et autonomes ; Que chacun.e détient les savoirs, les compétences, les forces, les talents, les ressources, les valeurs, l’énergie pour vivre ses expériences et affronter les difficultés.

Le coach ou praticien narratif est là pour aider la personne à se les révéler si elle les a perdues de vue et à reprendre confiance pour aller de l’avant.

J’ai aimé lorsque Dina nous a dit que nous étions là pour poser des questions qui rendent les gens dignes, pour honorer leurs savoirs clandestins, leurs actes de résistance, leur “plein”.

Pierre Blanc-Sahnoun a rencontré pour la première fois l’arbre de vie en 2010 avec David Denborough, Cheryl White et Jill Freedman au Rwanda. Il y était parti en mission avec un groupe international de thérapeutes narratifs pour former des intervenants sociaux travaillant dans les villages avec les survivants du génocide de 1994. L’arbre de vie figurait en bonne place des outils utilisés, issu du travail de David Denborough avec Ncazelo Ncube, psychologue pour enfants originaire du Zimbabwe, pour aider les enfants atteints du VIH. Il a été touché par cette approche simple et élégante, permettant aux personnes traumatisées de parler de leur vie dans des termes les rendant plus forts au lieu de les retraumatiser à chaque étape du récit.

C’est bien là tout l’intérêt de l’arbre de vie, travail métaphorique qui aide à parler de soi en un temps record et d’une façon positive en se centrant sur ses qualités, ressources, talents et forces, afin d’atteindre l’objectif que chacun.e se fixe et qui guide tout le travail de la séance.

Dina Scherrer le définit ainsi : ” l’arbre de vie est un outil de soutien psychosocial basé sur les pratiques narratives. Il utilise les différentes parties de l’arbre pour représenter les divers aspects de nos vies. L’utilisation des métaphores et de questions soigneusement formulées invite à raconter des histoires sur la façon de se renforcer et augmente l’espoir dans l’avenir. Il a été délibérément conçu pour soutenir les personnes dans l’exploration des histoires alternatives (1), des histoires qui parlent d’espoir, de compétences, des rêves qu’un individu a pour sa vie. Une histoire encourageante et dynamisante qui constitue une base ferme pour que la personne poursuive sa vie en dépit des problèmes auxquels elle est confrontée” (2)

A quels moments faire appel à l’arbre de vie en accompagnement ?

  • Au début d’un accompagnement pour faire connaissance et clarifier les objectifs
  • En fin d’accompagnement pour le bilan
  • Pour aller à la recherche ou confirmer un projet (choix d’études ou de métier, réorientation professionnelle, création d’entreprise, transition de vie …)
  • Pour anticiper les obstacles qui pourraient se mettre entre soi et son projet
  • Pour travailler son identité professionnelle et dégager sa singularité
  • Pour peaufiner son style managérial
  • Pour aider à retrouver du sens dans sa vie professionnelle
  • Pour sortir de l’isolement
  • Pour travailler le manque de confiance ou d’estime de soi
  • Pour préparer un entretien de recrutement ou un pitch devant des publics clés …

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette approche et déterminer si elle répond à vos objectifs et attentes, me contacter.

A lire : Dans mon arbre de vie pousse mon projet professionnel

(1) Les pratiques narratives distinguent l’histoire du problème ou histoire dominante qui enferme la personne, la rend aveugle à ses potentialités, de l’histoire alternative ou histoire préférée, qui va lui permettre de retrouver confiance en soi et désir d’avancer.

(2) “Accompagner avec l’arbre de vie, une pratique narrative pour restaurer l’estime de soi” Dina Scherrer, InterEditions, 2021.

Et vous, rêvez-vous ?

large body of water stream during dawn
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Je suis heureuse de vous annoncer la sortie du premier livre blanc écrit par l’équipe Shynlei, intitulé “Rêver pour avancer”. L’accompagnement Shynlei a la singularité de commencer par l’évocation de ses rêves, aspirations ou désirs, afin de laisser de côté quelques instants le mental, en revenant à ce qui nous inspire et nous motive au plus profond de nous.

Pour avoir accompagné avec la démarche Shynlei depuis plusieurs années et expérimenté l’entrée dans le parcours de trois mois par les rêves, j’en mesure toute la puissance et la pertinence.

Ce libre blanc a le mérite de revenir à la source : qu’est-ce que rêver ? Pourquoi rêver ? Qu’est-ce que le rêve libère et autorise ? Quels conseils, quelle méthodologie pour faire émerger ses rêves et avancer vers la vie qui a du sens pour nous ?

“Le rêve permet d’exprimer quelque chose que l’on porte en soi, de le rendre intelligible à soi et peut- être aux autres si l’on ose en parler. C’est une façon de communiquer avec soi-même et avec les autres sur ce que nous portons au fond de nous. Rêver, c’est se libérer.”

Je vous propose de plonger dans la lecture de ce livre blanc, ode au rêve, qui vous permettra peut-être d’envisager un accompagnement différent.

Pour en savoir plus sur Shynlei.

Me contacter pour un échange.

Quizz Shynleï : cela vous prendra quelques minutes (4 minutes 30 en moyenne). Le Quizz vous donnera une indication sur votre tendance actuelle, en fonction de votre perception de l’environnement et de votre dynamique personnelle. Nous avons identifié neuf tendances qui schématisent votre état d’esprit du moment et votre énergie.

#Episode 14 podcast avec Anne-Sophie Tuszynski

Suite de la série de podcasts que j’ai initiée avec Mitrane Couppa, et un fil conducteur pouvant être décrit ainsi : découvrir des histoires singulières, des parcours de vie et des conquêtes. Conquête d’indépendance, de liberté, d’identité.

Avec une question fondamentale : comment changer, se transformer, évoluer et / ou s’accepter en restant fidèle à soi (ses valeurs, son héritage, ses loyautés) ?

Retrouver la série complète ici.

Je vous propose de découvrir l’engagement d’Anne-Sophie Tuszynski qui a créé Cancer@Work, le premier Club d’entreprises dédié au sujet de la maladie au travail, fort enjeu de société aujourd’hui et pour les prochaines années, qu’Anne-Sophie nous présente de façon didactique et incarnée. Au travers de son parcours d’entrepreneure, à l’origine également de la plateforme wecare@work.com, Anne-Sophie revient avec authenticité sur son audace, celle de quitter son travail de dirigeante pour donner une voix et ouvrir la voie à cette mobilisation sociétale qui nous concerne toutes et tous, en tant que malade, atteint d’un cancer ou d’une maladie chronique, collègue ou manager de malade ou aidant, soit une part de plus en plus importante des actifs en France.

Explorons ensemble !

J’ai été séduite par les superbes cartes créées et illustrées par Catherine Jullien dans la collection Souriez vous jouez. Les cartes exploratrices nous invitent à explorer et enrichir notre rapport au monde. Elles proposent un voyage dans l’énergie du féminin pour trouver l’harmonie et l’action juste dans notre quotidien.

L’expérience d’accompagnement se déroule en trois actes :

  • Ressentir et accueillir l’émotion : les portraits à l’aquarelle
  • Raconter : se laisser guider par les questions narratives * au dos des cartes
  • S’inspirer : découvrir les citations de femmes inspirantes

Je vais proposer ces cartes aux personnes que j’accompagne pour les aider à mettre des mots, des images, des émotions sur les situations qu’elles amènent en coaching, autre manière, créative et inspirée, d’avancer sur son chemin de vie. J’aime cette idée de partir en exploration vers son vrai soi, comme un aventure personnelle.

C’est Catherine Jullien qui les a conçues : ingénieure, coach professionnelle et artiste. Je la remercie vivement pour cette belle idée à la fois porteuse de sens et esthétique, que je suis ravie de vous faire découvrir en images !

*La pratique narrative : “Plus que ce qui nous arrive, ce qui est important, c’est l’histoire que nous nous racontons à partir de ce qui nous arrive”. Notre identité est façonnée par les histoires que nous nous racontons, qu’on a raconté sur nous et que l’on se raconte. Il s’agit de notre histoire dominante. La pratique narrative propose de revoir nos croyances, postulats, et de construire des histoires alternatives dans lesquelles nous retrouvons une relation à nos rêves et nos aspirations. Elle reconnecte notre identité à nos ressources cachées, invite à aller chercher des expériences non sélectionnées jusqu’alors dans le casting de nos histoires. Et développer ainsi une histoire préférée“.

Comment passer des rêves à l’action ? Découvrir une forme d’accompagnement s’appuyant sur les rêves : à lire ici.

#Episode 13 podcast avec Eloïse Monziès

Suite de la série de podcasts que j’ai initiée avec Mitrane Couppa, et un fil conducteur pouvant être décrit ainsi : découvrir des histoires singulières, des parcours de vie et des conquêtes. Conquête d’indépendance, de liberté, d’identité.

Avec une question fondamentale : comment changer, se transformer, évoluer et / ou s’accepter en restant fidèle à soi (ses valeurs, son héritage, ses loyautés) ?

Retrouver la série complète ici.

Je suis heureuse de vous faire découvrir une cheffe prometteuse, Eloïse Monziès, que j’ai eu l’honneur de rencontrer d’abord avec mes papilles en dégustant sa cuisine, et avec les yeux aussi, tant celle-ci est belle et colorée, mélangeant végétaux, fleurs, herbes et épices. Cheffe d’entreprises audacieuse et inventive, se décrivant comme joyeuse et enjouée, Eloïse nous présente ses défis de l’année 2022. Vous pourrez les écouter dans ce podcast. Pour elle, la cuisine est un acte d’amour, a fortiori, la cuisine éco-responsable, qu’elle explique avec pédagogie. Je vous engage à cuisiner avec Eloïse en testant avec elle ses recettes de saison grâce à son podcast, le cul de poule. Pour suivre Eloïse dans ses projets : @eloise.monzies et @_lavitrine_